Togo
L'Union des forces de changement (UFC) participera à la prochaine présidentielle et propose Gilchrist Olympio comme candidat de l'opposition
  Lomé, 12 mars 2003: L'Union des forces de changement (UFC, principale formation de l'opposition togolaise) "participera à la prochaine élection présidentielle" prévue en 2003 et propose la candidature de son président, Gilchrist Olympio, a appris l'AFP mercredi auprès de ce parti.

Dans une déclaration dont l'AFP a obtenu copie, l'UFC annonce qu'elle "propose la candidature de son président Gilchrist Olympio à l'élection présidentielle prochaine et lui demande instamment de l'accepter".

Vivant à l'étranger, M. Olympio, fils de l'ancien président Sylvanus Olympio, n'a pas encore annoncé son choix de façon formelle.

L'élection présidentielle est en principe prévue en 2003 au Togo, mais aucune date précise n'a été officiellement annoncée jusqu'à présent pour la tenue de ce scrutin.
Le président togolais Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir depuis trente-six ans, avait annoncé son intention de se retirer de la course à la présidence en 2003, conformément à la constitution ancienne formule.

Le 30 décembre, l'Assemblée nationale a procédé à un "toilettage" de la constitution (article 59) qui permet au général Eyadéma de se présenter pour un nouveau mandat. Ce dernier ne s'est pas encore prononcé officiellement sur son éventuelle candidature.

Dans son communiqué, l'UFC a également lancé un "appel à la lutte pour l'amélioration des conditions d'organisation de cette élection" présidentielle.

"La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) issue du Comité paritaire de suivi a été vidée de toute sa substance (...). Dans la réalité, le maintien d'une institution dénommé CENI, participe d'une volonté de tromper la classe politique", souligne le texte.

Le 28 février, le Parlement togolais a nommé, sur proposition des partis politiques, les membres de la nouvelle CENI, chargée de la supervision et de la transparence de ces élections. Cette commission électorale comprend au total neuf membres dont quatre représentants de l'opposition.

Parmi les membres de l'opposition figurent trois représentants de la Coalition des Forces Démocratiques (CFD), regroupement de toutes les formations de l'opposition dite "traditionnelle" sauf l'UFC qui l'a quitée pour protester contre sa participation à la nouvelle CENI.
 


 
 
 
AFP
 
     
     
  Dans son communiqué, l'UFC a également lancé un "appel à la lutte pour l'amélioration des conditions d'organisation de cette élection" présidentielle  
     
     
     
  "La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) issue du Comité paritaire de suivi a été vidée de toute sa substance (...). Dans la réalité, le maintien d'une institution dénommé CENI, participe d'une volonté de tromper la classe politique", souligne le texte  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
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