Togo
L'UFC se retire de la coalition de l'opposition togolaise CFD -
Accident de parcours ou complot politique au sein de l'opposition?
 

Lomé, 26 février 2003: L'Union des Forces du Changement (UFC), principale formation politique de l'opposition togolaise, a annoncé mercredi qu'elle se retirait de la Coalition des Forces Démocratiques (CFD), qui regroupe l'ensemble des partis de l'opposition.

Samedi dernier, l'UFC de Gilchrist Olympio avait décidé de suspendre sa "participation aux travaux" de la coalition pour protester contre l'entrée de l'opposition dans la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI).

A l'origine de cette décision, l'envoi le 19 février par Me. Yaovi AGBOYIGBO d'une liste des représentants de la CFD à la CENI, chargée de superviser la prochaine élection présidentielle, prévue en principe en juin 2003, conformément à la demande du Premier ministre.

Au sein de la CFD, les positions sont très partagées sur l'opportunité ou non pour l'opposition de participer à l'application de ce Code Electoral inique et contraire aux principes démocratiques alors même que l'opposition dans son ensemble rejette l'esprit de ce texte reformé.

Selon un communiqué, l'UFC estime qu'elle "ne peut continuer de demeurer dans un organe dont la stratégie et les actions ne sont ni cohérentes, ni lisibles, aussi bien pour les populations togolaises que pour la communauté internationale".

La CFD a été créée en octobre 2002, à la veille des dernières élections législatives et regroupe les principaux partis et sensibilités de l'opposition.

Elle est dotée d'un directoire, présidé depuis le 13 février 2003 par M. OLYMPIO.

Au Togo, cette évolution de la situation politique est perçue comme une tentative menée en douce par d'autres conccurents politiques en vue d'écarter définitivement de la course à la présidentielles le très populaire adversaire politique et opposant Gilchrist OLYMPIO.

Aux dernières élections présidentielles de juin 1998, le candidat de l'UFC Gilchrist OLYMPIO avait largément distancé le général EYADEMA (au pouvoir) et les autres concurents de l'opposition qui étaient en lice. Le pouvoir togolais avait alors interrompu le scrutin après le premier tour dans des conditions scandaleuses et fit proclamer son candidat vainqueur.


 


 
 
 
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  Au sein de la CFD, les positions sont très partagées sur l'opportunité ou non pour l'opposition de participer à l'application de ce Code Electoral inique et contraire aux principes démocratiques alors même que l'opposition dans son ensemble rejette l'esprit de ce texte reformé.  
     
     
     
  Au Togo, cette évolution de la situation politique est perçue comme une tentative menée en douce par d'autres conccurents politiques en vue d'écarter définitivement de la course à la présidentielle le très populaire adversaire politique et opposant Gilchrist OLYMPIO  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
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