Paris, 5 au 12 Novembre 2002: Contrairement à l'Union
africaine, au Cen-Sad et à la Cedeao, l'Organisation internationale
de la Francophonie (OIF) n'a pas envoyé de mission d'observation
électorale au Togo, lors des élections législatives
du 27 octobre.
Après la contestation des résultats de l'élection
présidentielle de juin 1998, elle avait été
la première organisation à s'impliquer dans la résolution
de la crise. Dès le mois de décembre de cette même
année, elle avait envoyé sur place des « facilitateurs
» afin de favoriser un rapprochement entre le pouvoir et l'opposition.
Son soutien financier et technique au Togo a été important.
Découragée, elle a fini par jeter l'éponge,
à cause notamment des blocages persistants de la vie politique.
Boutros Boutros-Ghali en a informé le président Gnassingbé
Eyadéma, en marge du Sommet de la Francophonie, à
Beyrouth, du 18 au 20 octobre.
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