Togo
Les candidats à l'election présidentielle du 1er Juin 2003 au Togo
 
         
  Né le 23 mai 1938 à Sokodé (Préfecture de Tchaoudjo), de Dono KODJO et de Massan DOVLUI.
L'ancien enarque fait parti des promoteurs du monopartisme au Togo. D'aucuns lui attribuent la paternité des statuts constitutifs du RPT, le parti unique liberticide.
Edem (Edouard) Kodjovi KODJO
candidat du parti politique légalement constitué dénommé « Convergence Patriotique Panafricaine » (CPP), lequel a choisi comme emblème un blanc sur fond noir et le sigle C.P.P.
  Il fit la majeure partie de sa carrière politique sous la bannière du RPT. Ancien ministre des Finances puis des Affaires étrangères, il prit ses distances par rapport au pouvoir togolais après son passage à la tête de l'O.U.A. Candidat à la présidence en 1993. Premier ministre d'Eyadema de 1994 à 1996. A ce poste, il s'opposa à la mise sur pieds d'une commission d'enquête internationale sur les violations des droits de l'homme au Togo.
         
         

  Né vers 1953 à Bohou (Préf. de la Kozah), de Samiè PÉRÉ et de Kadom.

Ancien séminariste et ancien ministre dans le gouvernement d'Eyadema à l'époque du parti unique, il avait longtemps fait figure de dauphin du général.
 
Maurice Dahuku PERE
candidat d parti politique légalement constitué dénommé « Pacte socialiste pour le Renouveau » (PSR), lequel a choisi comme emblème une Colombe portée entre deux mains.
  Après son passage à la présidence de l'assemblée nationale à la fin des années 90, il fut mis au placard. Il tomba définitivement en disgrace et fut exclu du RPT après qu'il ait dans une lettre adressée au Bureau Politique de son parti, le RPT, une lettre réclamant des réformes profondes de la vie politique.
         
         
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Né le 11 mars 1953 à Aného (Préf. des Lacs), de Lawson Laté Adokpossé et de Houédakor Dédé
Messan Anani LAWSON, candidat indépendant, lequel a choisi comme emblème un livre ouvert sur fond bleu et le sigle « Lawson Nicolas ».   Homme d'affaires peu connu sur la scène politique. Beaucoup d'éléments d'information - à travers ses propres interventions sur les médias - laissent soupçonner que ce célèbre inconnu est plus proche du pouvoir togolais que de tout autre chose.
         
         
  Né en 1943 à Kové (Préf. de Yoto), Soklou et de Doafio AGBOYIBO.

Cet avocat de formation avait été un conseiller juridique du général Eyadema dans les années 80. Membre de la première Assemblée Nationale, au titre de député indépendant, il sera nommé par le pouvoir fin 1987 à la tête de la première Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH).
Me. Apolinaire Yawovi AGBOYIBO
candidat du parti politique légalement constitué dénommé « Comité d’Action pour le Renouveau » (CAR), lequel a choisi comme emblème un soleil jaune sur fond bleu portant bélier noir en surimpression et le sigle C.A.R.
 
Il passe pour être modéré vis à vis du pouvoir. Sa tentative de cohabitation au Parlement de 1994 à 1999 échoua au même titre que celle de former une coalition gouvernementale avec l'UTD d'Edem KODJO. Dans une récente intervention, il affirma ne plus être allé à Lomé 2 depuis libération de prison pour une affaire de diffamation après sa condamnation dans des conditions scandaleuses. Candidtats à Présidence en 1993 et 1998.
         
         
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Né le 26 décembre 1935 à Pya (Préf. de la Kozah), de Egbélou GNASSINGBÉ et de N’danida ADOM.

L'ancien sergent de l'armé coloniale française rentra au Togo après sa démobilsation. Il partcipa au putsch sanglant qui coûta la vie en 1963 au premier Président togolais, Sylvanus Olympio.

Général Etienne Eyadèma GNASSINGBÉ
candidat du parti politique légalement constitué dénommé « Rassemblement du Peuple Togolais » (R.P.T.) lequel a choisi comme emblème un épi de maïs sur fond blanc et le sigle R.P.T
  En trente six ans de pouvoir sans partage, il contribua à une militarisation de la vie politique togolaise, ce au dépends de l'économie. Les secteurs vitaux comme l'agriculture, la santé et l'éducation ont souffert et continue de souffrir sous sa gestion totalitaire et peu-visionnaire de l'Etat. Il est tenu pour responsable de nombres violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Après avoir solennelement promis de quitter le pouvoir en 2003, il fit modifier la Constitution et le Code Electoral afin de rempiler pour un nouveau mandat.
         
         
  Né le 19 décembre 1942 Aného (Préf. des Lacs), de Jean GNININVI et de Gbélé AHOEVO

Professeur d'université et ancien directeur nationale de la recherche scientifique, il a joué un rôle de premier plan avant et pendant et après la Confßerence Nationale Souveraine, qui donna le coup d'envoi du "printemps de Lomé".
Prof. Mensah Kokou Léopold GNININVI
candidat du parti politique légalement constitué dénommé « Convention Démocratique des Peuples Africains » (CDPA) lequel a choisi comme emblème deux mains jointes en signe d’union sur fond rose et l e signe C.D.P.A
 

Sa popularité a souffert de son rôle peu apprécié à la tête du Collectif de l'Opposition Démocratique 2 (COD2) quand il signa en juin 1993 à Ouagadougou (Burkina Faso) un accord de sortie de crise, qui allait faire le lit d'une réélection du général Eyadema.

Il est l'un des principaux promoteurs d'une stratégie d'action unitaire de l'opposition du moins jusqu'au départ du pouvoir d'Eyadema. Il a retiré sa candidature le 26 mai 2003 et appelé à soutenir Bon AKITANI

         
         
Gilchrist OLYMPIO (UFC) et Emmanuel Bob AKITANI (PFC)
         
  Né le 18 juillet 1930 à Aného (Préf. des Lacs), de Komlan AKITANI et de Améwohoin AFANOU

Ingénieur des mines et du pétrole à la retraite. Il est le premier vice-président de l'UFC, parti dont le candidat Gilchrist Olympio, a été exclu de course électorale.
Emmanuel Bob AKITANI
candidat du parti politique légalement constitué dénommé «Parti des Forces du Changement» (P.F.C.), lequel a choisi comme emblème un palmier vert sur fond et le sigle P.F.C.
  L'ancien directeur technique de la Compagnie Togolaise des Mines du Bénin (CTMB, l'industrie phosphatière du Togo) est membre fondateur du Parti des Forces d Changement (PFC). Cette formation était une des composantes de l'UFC, qui à l'époque était Fédération de partis. La candidature de Bob AKITANI a recu dès le début le soutien exprimé de l'UFC de Gilchrist OLYMPIO et entre temps également de la CDPA de Léopold GNININVI.
         
 


 
 
 
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  En 1998, nous avons gagné les élections. Il (Eyadema) a fait dissoudre la Commission électorale indépendante, a nommé quelques généraux pour compter les voix, s'est proclamé Président et tout le monde l'a regardé faire. (Gilchrist Olympio)  
     
     
     
  Cette fois-ci, ce ne sera pas la même chose. Nous allons lancé notre lutte de désobéissance civile, et çà va commencer par là jusqu'à ce que M. Eyadéma parte. (Gilchrist Olympio)  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
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