Législatives togolaises du 27 octobre 2002: un non-sens électoral
 

Ouagadougou, 7 Novembre 2002: Les Togolais étaient aux urnes dimanche dernier pour désigner les futurs députés, qui auront la charge d'agir en leur nom pour les cinq ans à venir. Cette consultation était des plus attendues et elle devait produire le miracle de la réconciliation. Et comme il fallait s'y attendre, le miracle ne s'est pas produit. En lieu et place, ce fut un mirage.

Les Togolais sont de nouveau au point de départ. Les principales formations politiques ont boycotté le scrutin. La consultation n'avait donc plus de sens et on en arrive à se demander aujourd'hui pourquoi le pouvoir en place a organisé des élections anticipées, si c'est pour aboutir à ce même résultat.

En effet, la configuration de la future Assemblée sera très peu différente de la précédente, qui n'était rien d'autre qu"un machin" aux mains du Rassemblement du peuple togolais.

On peut donc se hasarder à écrire que le pouvoir en place à Lomé a manqué de logique. L'annonce d'élections anticipées signifie l'existence d'une crise grave dont la résolution passe par l'implication de tous les acteurs politiques. Or, le régime a plutôt durci le ton en procédant à des relectures unilatérales des textes fondamentaux. La manoeuvre a donc accouché d'une souris.

 

 

 
 
 
Le Journal du Jeudi
(S. Fantié, Ouagadougou)
 
     
     
 

Cette consultation était des plus attendues et elle devait produire le miracle de la réconciliation. Et comme il fallait s'y attendre, le miracle ne s'est pas produit. En lieu et place, ce fut un mirage.

(Le Journal du Jeudi)

 
     
     
     
     
 
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